Vote pour 2eme concours (concours lettre) du 03/07/13 au 16/07/13

My Happy Ending

Je ne sais pas exactement à quoi j’ai cru quand j’ai vu ton visage pour la première fois. Je suis tombé irrémédiablement amoureux, perdu dans un tourbillon de sentiments, je suis peut-être tombé amoureux de ce sentiment, de ces regards que tu m’envoyais, de tes mains expertes qui savaient me faire fondre comme personne. J’ai toujours aimé le luxe et l’extase que tu me procurais chaque fois que tu m’aimais dans le silence d’une nuit qui nous appartenait, j’en redemandais. En bref, j’étais un sale gosse pourri gâté et je n’ai pas su apprécier à sa juste valeur l’amour que tu me donnais parce que tu étais trop gentil pour ton propre bien.


Ce gars, que tu m’as vu embrassé, il n’est rien. Moi aussi, peut-être que je ne suis rien. Enfin, je ne sais pas ce qui m’a pris. J’étais perdu, je ne savais plus où j’en étais, je crois que je commençais à vraiment réaliser l’ampleur de tes sentiments pour moi, et ça m’a fait paniquer. Je n’ai jamais compris exactement ce que c’était, aimer. On m’a tout pris tellement jeune que j’imagine que j’ai tout pris pour de l’argent. J’avais peur, d’accord ? Je ne sais plus où j’en suis, où j’en étais. Quand tu m’as dit ça, que tu m’aimais... sans blaguer, sans même sourire, avec ton regard bleu si pénétrant, si étincelant, si plein de vérité et d’avenir que j’ai pris peur.


Après, tu ne m’as pas revu pendant quelques jours. J’ai tenté de te fuir. Mes amis m’ont entraîné dans des conneries, me disant que si je me laissais aller dans d’autres bras, peut-être que je saurais différencier une relation de pur plaisir à une relation de pur amour. Et tu sais quoi ? En dépit du mal horrible que j’ai pu te faire, en dépit de ce poignard que je t’ai enfoncé droit dans la gorge pour te faire étouffer et te faire pleurer comme je l’ai fait, oui, j’ai su. J’ai su faire la différence entre la luxure et la sincérité. J’ai compris. Il m’a fallut mettre ma main au feu, sacrifier ce qui est et sera sans doute le seul vrai amour auquel j’aurais eu droit dans ma misérable vie, mais j’ai su. Quand j’ai vu ton visage d’ange, tes yeux s’écarquiller, j’ai aussitôt repoussé l’autre con qui m’avait embrassé et j’ai fait face à la réalité. Je me suis rendu compte dans ton regard profondément blessé que, non seulement il m’avait embrassé, mais je ne l’avais pas repoussé. Pendant combien de temps m’avait-il touché avant que tu n’arrives et que tu vois ça ? Je ne sais pas.


J’avais quelques verres de vodka dans le sang. Mais ça ne m’excuse pas. Je suis assez vieux pour ne plus mettre mes conneries sur le dos de l’alcool. J’étais parfaitement conscient de cette bouche étrangère sur la mienne, de ses mains qui s’aventuraient là où seules les tiennes s’étaient aventurées avant. Tu es parti en courant. J’ai repoussé celui qui faisait office de barrière entre toi et moi, et je me suis précipité. Il a voulut me rattraper. « Attends, on vient de commencer », a-t-il dit, mais mon cœur saignait déjà trop pour que je puisse rester debout sur mes jambes à essayer de te rattraper. Je me suis écroulé dans la neige et je t’ai regardé me filer entre les doigts.


Maintenant tu ne veux plus me voir, et je ne peux pas t’en vouloir. Je n’ai pas le droit de t’en vouloir. C’est pour ça que j’essaie de t’écrire. Oui, « essaie ». J’écris comme un pied... mais mes appels ne sont jamais retournés et tu t’es enfermé dans ton appartement, impossible de t’expliquer, c’est la seule façon que j’ai trouvé pour t’atteindre, et encore si tu ne déchires pas cette lettre avant de l’avoir lue... jusqu’au bout. Parce que là, je ne fais que me plaindre, hein ?


Quoi expliquer au juste ? Il n’y a rien à expliquer. Je t’ai trompé, je t’ai trahi, je t’ai blessé. Je mérite toutes les punitions. Je mérite que tu me tournes le dos... En fait, tout ce que je voudrais te dire c’est que je suis désolé. J’ai fait une erreur, d’accord ? Dis-toi seulement que ça n’avait aucune signification. J’étais perdu, cette soirée-là, on m’a traîné dans ce club, j’ai voulu partir, mais cet imbécile m’a suivit dehors, il a profité que je ne sois pas dans le meilleur état pour m’embrasser contre l’immeuble. J’étais bien conscient, je te le dois. J’étais conscient et je l’ai laissé de mon plein gré faire ce qu’il voulait faire de moi. Juste parce que j’étais curieux de savoir si n’importe qui pouvait provoquer ce feu d’artifice au fond de moi, ou alors si ce n’était que toi, cette personne si spéciale. Et là seulement quand tu n’es pas là, alors que la certitude que je t’ai perdu définitivement fait couler en moi une souffrance insoutenable, je comprends. Je comprends ce que tu es, dans ma vie, à mes yeux. Je t’aime tellement. Pourquoi ne l’ai-je pas réalisé plus tôt ? Encore une fois, il y a tant de raisons... je suis jeune, je suis stupide, je ne suis qu’un con qui joue avec les sentiments des gens... je n’ai pas d’expérience, je n’ai jamais aimé, je ne sais pas comment m’y prendre, je suis maladroit... Mais la vérité, c’est que j’ai terriblement peur qu’on me trompe. C’est ironique, pas vrai ? Je t’ai fait ce que j’ai tant peur qu’on me fasse.


Voilà pourquoi je t’écris cette lettre. Si j’ai toujours pensé qu’un homme qui me tromperait ne serait jamais bon pour moi, qu’il ne me mériterait pas, alors je n’ai pas la prétention de te demander de me reprendre. Même si j’en meurs d’envie, même si je ne serai plus jamais la même personne, je ne peux pas te demander ça. Je t’aime quand même comme un dingue. Même si tu décidais de me jeter – et tu aurais tout à fait le droit ! – je ne crois pas que je serais fâché. Même si tu décidais de me faire mal, de me tromper à ton tour, de me renvoyer la balle, de te venger de moi, je te reprendrais. Pardon, encore une fois. Je ne suis qu’un petit imbécile qui n’a jamais compris dans tes paroles, dans ta tendre façon de m’aimer, que c’était vrai et sincère. J’ai toujours eu si peur de m’ouvrir et j’ai eu peur de le faire avec toi, même si maintenant je sais que je n’avais pas besoin d’avoir peur. Avec toi, je pouvais m’ouvrir et je le fais dans cette lettre. Pour te prouver la sincérité de mes excuses. Maintenant, ma plus grande peur au monde c’est de te perdre. Mais peut-être que je sais aussi au fond de moi que je t’ai déjà perdu...


Je n’aurai pas de fin heureuse. Je l’ai toujours cru, parce que j’étais égoïste et que je ne pensais qu’à moi, je me protégeais d’un homme qui ne m’aurait jamais fait le moindre mal, et maintenant c’est toi qui souffre. C’est toi que j’aurais dû protéger... de moi. Je suis désolé. Je ne sais plus quoi dire, j’ai épuisé mes ressources, j’ai épuisé mes forces et mes larmes. J’ai fini de pleurnicher et maintenant je te dirai les vraies choses. Je t’aime, Naruto. Tu es l’amour de ma vie et je le dis sans trembler cette fois. Je fais un homme de moi et je te dis la vérité. C’est un simple retour des choses. Tu m’as livré ta faiblesse et je te livre ici la mienne.


En espérant que cela puisse moindrement panser tes blessures... ou alors seulement les apaiser.


P.S. Désolé de ma prétention, encore une fois... mais tu es vraiment l’amour de ma vie. Inutile de mentir à ce stade.

Je ne sais pas pourquoi je t'écris cette lettre après plusieurs jours sans que tu ne veuilles me parler... Je ne sais même pas si tu vas la lire, mais je l'espère.


Nous avons eu un creux dans notre histoire, tu le sais tout aussi bien que moi. Nos disputes engendraient toujours plus de mal, plus de pleurs. Surtout, elles créaient un énorme gouffre entre nous. Rien ne semblait pouvoir le remplir, rien... pas même notre amour.
L'amour ? Tu ne dois certainement plus croire en mes sentiments après ce que tu as pu voir. Je ne suis pas quelqu'un de parfait, j'ai des vices comme tout le monde. Cette femme avait été là pour moi alors que j'allais mal. Cette souffrance m'avait rapproché d'elle sans que je le sache. Ce n'est que naturellement que je me suis surpris à penser à cette présence qui me réconfortait lorsque toi, tu n'étais plus là pour le faire.


Je me suis rendu compte que je faisais une ineptie, mais elle m'avait suivi alors que je quittais ses appartements. Elle m'a embrassé si soudainement que je n'avais rien pu faire. J'aurais du faire quelque chose, mais mon corps ne répondait plus de rien.


Au fond, peut-être espérais-je être frappé par la foudre tout comme j'ai été frappé par ton regard ?


Alice, te souviens-tu de ce que je t'ai dit une fois ? "Tu es cette petite fille qui veut paraître forte, mais en réalité tu es si fragile que n'importe quoi pourrait te briser. Lorsque je t'ai rencontrée, j'ai vu en toi une femme énervante parce que tu parlais fort et que tu te montrais supérieure. Mais dans tes yeux, dès lors que je les ai croisés, se cachait une solitude amère et terrifiante. Tu étais seule dans ton univers malgré ton entourage. Ton passé t'enfermait de plus en plus dans cette bulle que tu as crée. Cette carapace solide que tu semble portait sans cesse n'est rien d'autre qu'un mensonge dans lequel tu crois que rien ne t'atteindra. Pas même l'amour et la compréhension. C'est pour cela que je me suis rapproché de toi. Au détriment de mon maître, je t'ai choisie parce que tu avais besoin d'une chaleureuse présence. Un soutient sur lequel tu pourrais t'appuyer. Je ne croyais pas que tu m'aurais accepté si vite. Je ne te remercierai jamais assez de m'avoir laissé entrer dans ton coeur. Ce coeur si fragile qui ne demandait que de l'amour pour étouffer sa souffrance."



Ce jour-là, je croyais en ces mots. Je croyais en nous et j'y crois toujours.


Rien ne pourra m'éloigner de toi, rien ni personne. J'ai eu le temps de réfléchir à mes actes et à mes sentiments. Je sais que je t'ai fait mal alors que tu avais besoin de moi... je me suis enfuis sans y penser. J'avais peur que tu me rejettes après tous les efforts que j'avais mis en place pour être au plus proche de toi. Ces efforts auxquels je m'accrochais pour que tu sois heureuse à nouveau. Je regrette tellement de ne pas avoir tenue ma parole. Crois-moi. Je m'en repentis aujourd'hui. Je comprends ta colère envers-moi, je connais ce sentiment qui te ronge depuis cet instant... Ce regret a le même effet qu'un poison parcourant mes veines, il détruit en moi l'espoir qu'un jour tu me pardonnes. Il m'enlève au bonheur que j'avais lorsque tu étais là...


Je souhaitais plus que tout voir un sourire sur ton visage. Te protéger des autres et t'aimer étaient les deux seules choses qui me permettaient de rester auprès de toi. Tu es la seule femme dont je rêve nuit et jour, tu es la seule femme dont je veux l'amour. Plus que tout, je souhaite ne jamais avoir à te perdre.


S'il te plaît, Alice, laisse-moi me loger dans ton coeur à nouveau. Laisse-moi faire disparaître ce gouffre qui nous a séparé.


Laisse-moi t'aimer comme jamais.

Natsu… Je suis désolée mais… Qui aurait pu dire que tout tournerait aussi mal ? Pas moi… Ce jour aurait dû être magnifique… Mon amour, ai-je encore le droit de t’appeler comme ça ? Je ne pense pas mais je le fais quand même parce que je sais et tu le sais que nous c’est pour encore très longtemps ! Et toutes les erreurs que l’on fait, je sais que je fais plus de faux pas que toi, surtout ce jour-là. Mais comprends-tu ? Elle est ta meilleure amie, aussi ! Elle ne voulait pas notre rupture… Elle est juste comme toi : Amoureuse de moi ! Mais tu as plus de chance qu’elle ! Parce que je t’aime aussi… Elle non…

Cette fête en l’honneur de mon anniversaire, j’ai eu 20 ans il y a quinze jours… tout était prêt pour que l’on s’amuse… Mira et Erza avait tout préparé, tout… sauf ça… J’aimerais l’appeler accident mais je n’y arrive pas… Elle était malheureuse et elle avait bu un ou deux vers qui lui avait donné l’assurance dont elle avait besoin. Elle m’avait embrassé et devant tout le monde, même toi tu l’as vu… Et c’est bien ça la cause qui nous sépare encore après 2 semaines…  Natsu… Si tu n’étais pas renfermé dans ton imagination et que tu n’étais pas partie, je t’aurais tout expliqué face à face… Je t’aurais dit que je ne l’avais pas repoussé car je ne voulais pas qu’elle pleure, pas qu’elle se fasse rejeter devant tout le monde… Sur le moment j’ai pensé à elle et à la douleur qu’elle devait avoir de nous voir toujours ensemble, heureux comme les amants que nous étions…

Natsu, qu’aurais-tu dis si jamais je ne t’avais pas aimé et que j’avais répondu aux avances de Lisanna ? Tu aurais fait quand même, voir tu aurais surement mal réagit, parce que tu es possessif et jaloux… Comme tous les dragons slayers…  Natsu ? Je t’aime ! Pourquoi être partie comme ça en mission sans attendre mes explications ? Tu es rentré il y a quelques jours, je t’ai croisé puis tu as disparu… Mon cœur te réclame, Natsu ! Te venges-tu ?
Moi aussi je suis malheureuse, si seulement tu savais que la pire journée de ma vie s’est produite le jour de mon anniversaire ! Ou est mon cadeau Natsu ? Tu ne me l’as pas donné ! Alors maintenant je t’impose de revenir vers moi parce que je ne veux rien demander d’autre. Parce que c’est juste tout ce que j’ai besoin pour dormir tranquillement… te savoir juste à côté. Pouvoir de nouveau glisser mon visage contre ton torse brulant. Pouvoir de nouveau te prendre dans mes bras.

Natsu si jamais tu lis ma lettre, tu viendras me prendre dans tes bras pour me dire que l’on oublie ou que l’on recommence à zéros ? Je le veux, j l’espère, je t’en prie. Je n’aurais jamais pensé que je t’écrirais une lettre pour te dire à qu’elle point je t’aime. Si on me l’avait dit plusieurs année avant j’aurais détourné les yeux et ignoré, parce que je ne voulais pas que l’on pense que je puisse t’aimer, parce qu’au fond même si je cherchais mon prince charmant, j’avais peur de l’amour. Peur de ce qui nous arrive maintenant… L’amour c’est beau ! Non c’est douloureux !

Tu ne m’avais pas promit de toujours me protéger ? Si je pleure maintenant n’est-ce pas parce que tu es loin ?
Natsu… Tu souffres aussi, je l’ai vu… Ces petites secondes où je t’ai croisé dans la guilde. Ton regard était implorant, j’aurais aimé te consoler mais tu as disparu dans la minute suivante… Je me déteste je te blesse, et ça me fait mal… C’est idiot ! Je suis idiot, Natsu dès que je te revois je t’attrape et ne te lâches plus… Parce que je suis certaine qu’aucun de nous n’a l’envie que ça se termine ainsi…

Pourtant j’ai cru le contraire quand Gray est venu me dire que plus jamais tu ne voulais me voir… Si c’est vrai… Alors est-ce moi qui ai imaginé ton regard triste ? Etait-il en réalité plein de haine à mon encontre ?
Natsu, j’aimerais pouvoir tout effacer, que tout ce cauchemar brule de ta flamme, que notre amour renaisse de ma lumière, que notre couple continue bercé par le soleil, que nos vies soient liée par un lien de feu indestructible… Parce que je suis une petite fille qui croit en la puissance de l’amour…
Parce que je t’aime sincèrement, pour la protection que tu m’as toujours apportée lors de nos missions, pour ton réconfort qui m’a toujours accompagné dans les durs moments…  Pour ta gentillesse qui a toujours, toujours pardonné mes erreurs…

Natsu si jamais tu ne me pardonnais pas… Que ferais-je ? J’ai promis de toujours t’aimer après notre première fois ! Natsu vient me bercer de ton odeur dont je suis folle… Sinon c’est l’eau gelé teinté de sang qui bercera mon corps sans âme.

Je sais que rien ni aucun mot ne pourra excuser le comportement que j’ai eu à ton égard, mon acte est impardonnable et je comprends parfaitement que tu m’en veille, mais laisse-moi malgré tout t’expliquer une chose.

Ton silence me tue à petit feu, te voir triste jour après jour serre mon cœur au point qu’il m’en est douloureux, tes si beaux yeux que j’ai adorés dès la première fois qui ne pétille plus me brisent à chaque fois que je les croise. Tes joues, si colorées habituellement à ma vue montrent les sillons de larmes que tu as versées par ma faute et me déchire l’âme.

Tu continues à sourire à nos amis mais moi je sais qu’il est faux, il est amer.

Tu fais comme si je n’étais pas là alors que je suis juste à ton côté, tu me tournes le dos et je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, tout est de ma faute, tu es malheureuse à cause de moi.

Cela fait quinze jours que tu m’as quitté, que tu m’as crié dessus en larmes que tu me détestais et cela fait quinze jours que je me sens comme une loque alors que je sais très bien qu’à côté de ce que je ressens, les choses que toi tu dois éprouver sont bien pire, la souffrance que j’endure n’est rien à côté.

Je ne sais pas pourquoi j’ai embrassé cette fille alors que je suis raide dingue amoureux de toi, elle m’a fait du rendre dedans comme à son habitude, elle m’a collé comme à son habitude et comme un idiot je me suis laissé faire. Tu as raison quand tu me disais qu’elle était mignonne et qu’elle ne me laissait pas insensible mais mon amour pour toi allait toujours au-delà du fait que je la trouvais mignonne. Pour moi, il n’y avait et il n’y a que toi qui comptes.

J’ai voulu la repousser sentant qu’elle allait tenter quelque chose alors que je lui avais dit de s’écarter mais elle a plaqué ses lèvres sur les miennes et sans réfléchir, j’ai fermé les yeux, je l’ai attiré à moi et j’ai cédé.

Tu n’aurais jamais dû arriver à ce moment-là, jamais du voir ça et surtout, je n’aurais jamais dû l’embrasser et maintenant je paye le prix de ma trahison.

Je sais que te relater cet épisode va te faire mal, va même te faire pleurer mais j’ai voulu te parler à plusieurs reprises mais à chaque fois tu me repoussais et tu me regardais d’un regard que jamais encore, en un an de temps tu avais posé sur moi. Remplis de haine, de mépris, de douleur, tu m’en veux, je le conçois, à ta place je réagirai comme toi, si pas plus durement. La trahison est la pire des souffrances, je ne sais ce que tu peux ressentir exactement puisque tu ne m’as jamais trahi mais je sais qu’une grande douleur sait emparer de toi, une souffrance et une tristesse sans nom. J’aimerais tant pouvoir te serrer dans mes bras et te presser sur mon cœur pour te faire oublier ma trahison en l’étouffant avec mon amour pour toi.

Je n’ai aucune excuse, je me répète, je ne sais même pas si tu liras cette lettre mais c’est ma dernière option, je ne vois pas quoi faire d’autre pour que tu m’écoutes, pour que tu sache à quel point je m’en veux et que la distance que tu mets entre nous me tue d’une façon la plus atroce qu’il soit.

Je t’aime et j’ai mal de ce fossé que tu as dressé entre nous rien que par ma faute, je ferais n’importe quoi pour me faire pardonner, demande-moi ce que tu veux, exige ce que tu veux, je me plierai à tout.

Je me fais peut-être passer pour un gamin soumis mais pour regagner ton amour je suis prêt à tout.

Je ne supporte plus cette situation, j’ai l’impression de devenir fou même si je le montre pas en cours, c’est comme si mon cœur saignait, dans ma chambre je tourne en rond, ne pensant qu’à toi, je dors à peine, mange peu, je suis obnubilé par toi et par ce que je t’ai fait. La peur de te perdre définitivement est une hantise à tel point que tout mon corps peu en trembler. Je t’aime plus que de raison, tu es comme mon rayon de soleil et sans toi, ma vie n’en vaut pas le coup.

Je sais que je me fais passer pour un égoïste, un vaniteux, un taciturne qui ne pense qu’à sa petite personne mais c’est vrai, je ne veux pas te perdre, mon amour pour toi est trop fort, si ça devait arriver, je ne sais pas de quoi je serais capable de faire.

Je ne veux pas te prendre par les sentiments ni que tu culpabilises, loin de là, je veux juste te faire comprendre que je t’aime à un tel point que ma vie sans toi n’est pas envisageable, ce serait une douleur que je ne pourrais supporter, j’en viens même à verser des larmes, moi !

Je n’ai jamais pleuré pour personne, tu es la seule, l’unique, je t’aime d’un amour fou.

Tu vas peut-être penser, alors pourquoi avoir embrassé cette fille ?

C’était stupide, quelque chose à ne pas faire, irréfléchis, la plus belle erreur de ma vie, pardonne-moi mon amour, je t’en supplie…

J’espère que tu liras cette lettre et que tu comprendras que je ne supporte pas de te voir malheureuse par ma faute et que tu trouveras le courage au fond de ton cœur pour me donner une deuxième chance que je saisirai au vol. Je te montrerai jour après jour, heure après heure, minute après minute tout mon amour pour toi et je ferais tout pour te prouver ma loyauté et regagner ta confiance.

Je t’embrasse mon bébé, je donnerais vraiment tout pour te ravoir dans mes bras et te parsemer de baiser et te combler de caresses. Je t’aime.

Je tourne en rond. Par quoi devrais-je commencer ? Je n'ai jamais su employer les bons mots à chaque début de lettres que j'ai put t'envoyé. Mais c'est tout moi, ça. Un pas doué quand il s'agit d'écrire. Cela ne te surprend plus, je suppose. Tu dois avoir l'habitude maintenant. Quoi qu'il en soit, voici la trente-huitième lettre que je t'écris et la première lettre depuis que je suis seul et la premier que je t'envois. J'ai gardé les autres pour moi. Je crois n'avoir jamais passé d'aussi mauvaises nuits depuis que j'ai appris à ne pas faire mes besoins dans mon lit à l'age de deux ans. Tu es parti aussi rapidement que t'es entré dans ma vie. J'ai l'impression que tu m'as quitté il y a des mois.. voir des années. Je crois avoir perdu la notion du temps. Ça fait quinze jours et je n'ai pas la conscience tranquille, mais ça je ne peux m'en prendre qu'à moi même. Je t'ai trahis, je sais. Et quoi que je dise, quoi que je fasse, je ne serais pardonné. Je pensais être gay tout comme toi mais il semblerais que ce ne soit qu'un mensonge que j'ai inconsciemment construit et qui nous a détruit. Ton cœur est en mille morceau alors que le mien est consumé par la flamme qui jadis représentait notre amour. Un amour dont tu ne crois plus et que tu t'efforces à faire disparaître. Plus les jours passent, plus tu disparais et c'est ce qui me fait peur. J'ai peur de t'oublier. Ça commence par la voix, qui ne raisonne déjà plus dans ma pauvre tête. Puis le souvenir visuel devient défaillant et on ne sait plus vraiment comment la personne était physiquement. Étais-tu mince, grand, gros ou petit ? Rassure toi, je me souviens encore de chaque courbes et de chaque détails de ton corps. Et enfin viens les souvenirs qui s'effacent petits à petits. Est-ce vraiment ce que tu désir ? Moi, je ne veux pas. J'ai fais une erreur, je le reconnais. Je n'aurais pas dû la revoir, ni même l'emmener boire un verre. Inoue était folle de moi depuis longtemps. Tu le savais, n'est-ce pas ? Moi, je ne le savais pas. Je l'ai découvert il y a quinze jours quand elle m'a embrassé et quand tu nous a vue. Je le regrette tellement... Que je ne sais plus du tout quoi faire. Comment me faire pardonner ? Comment faire pour que tu me reviennes ? Comment cicatriser cette blessure que je t'ai faite ? Dis moi tout Grimmjow. Mais sache que je ne m'excuserais pas, jamais. S'excuser est une erreur que les gens commettent. S'excuser n'a aucun sens, alors je ne le ferais pas. En revanche, montre moi ta colère. Reviens et partage ta souffrance et ta haine. Où bien frappe moi. Encore et encore, jusqu'à ce que j'agonise. N'est pas pitié, jamais. Je n'en mérite aucune. Mais rappelle toi : ma trahison est une chose mais ton départ en est une autre. Et souviens toi de notre promesse, de cette blessure que nous portons sur notre corps depuis notre rencontre. Elle nous fait mal et montre à quel point nous sommes aussi idiot l'un et l'autre. Quand nous nous montrons à l'un, nous souffrons et personne n'est apte a voir un tel chef d’œuvre excepté nous. Nous ne pouvons que nous aimer mais nous ne pouvons pas en aimer d'autre. Orihime, je ne l'ai jamais aimé. Jamais. C'est elle qui a prit les devant, mais je n'ai rien fait. Si je meurs alors toi aussi. Parce que l'un sans l'autre nous ne sommes rien, juste deux carcasses vide. L'amour s'est tout, c'est nous. L'amour c'est l'oubli de soi.

L'homme qui t'aime et qui t'aimera au delà de la mort, Ichigo.