[Shikata Akiko – ricordando il passato]
J'utiliserai mon ultime sortilège
Pour que ce splendide rêve doré ne puisse
Être souillé par la souffrance qu'amène la Vérité.
Et c’est ainsi que le temps s’arrêta. Tout autour d’elle, plus rien n’avait de vie. Sa mère qui était entrain d’écrire une nouvelle histoire dans le bureau à côté du salon et dont la porte était entre ouverte, avait cessé de respirer. Le stylo noir qui lui avait échappé des mains était toujours, mine contre sol à la verticale.
Son programme télé préférer affichait toujours la même image et sur le sol, à l’endroit même où elle était, de grandes lignes noires avaient commencés à se tracer sur le carrelage du salon.
Elle resta un court instant dans l’incompréhension complète. Que venait-il de se passer ? Elle regarda autour d’elle cherchant une quelconque aide mais personne ne bougeait. Même son frère qui montait les escaliers était immobile. Elle se regarda, ses mains tout d’abord cherchant une quelconque explication puis ensuite son corps et c’est à ce moment là qu’elle le remarqua ; le pieu qui venait de la traverser. Ses jambes la lâchèrent, immobile sur le sol ses paupières devenaient de plus en plus lourdes et des larmes discrètes tombaient doucement de ses yeux couleurs tempêtes.
- C’est si triste, tu n’aurais pas du mourir comme ça, annonça une voie perdu dans la brume d’argent qui enveloppait le salon.
Une ombre s’approcha du corps de la jeune fille, sa canne raisonnait dans toute la pièce faisant stopper les marques qui n’avait cessé de grandir et envahir le sol de la maison.
- Heureusement que je suis là, jeune sorcière. Sinon, ton corps aurait créé le néant et entrainer la destruction de cette dimension.
La jeune fille avait du mal à respirer, mais tentait de prononcer des qui êtes vous ? Un Ange ? Son cœur battait de moins en moins vite. Elle avait envie d’hurler. De faire en sorte que sa mère vienne l’aider mais elle le savait, quand on meurt dans un rêve, on ne se réveille jamais. Elle le savait si bien puisque c’était ainsi que son grand-père était décédé.
Dans un merveilleux rêve, papi est parti. Maintenant, il est en paix au pays de Dana. Ne pleure plus Crystal car maintenant il est heureux.
La voix de sa mère raisonnait dans sa tête, elle regrettait de ne pas lui avoir dit plus de « je t’aime » ni lui avoir plus parlé de ses problèmes. Si je m’en sors, je me fais la promesse de ne plus jamais lui cacher quoi que ce soit. Pensa la jeune fille dans un triste sourire, mais elle le savait, il était trop tard et déjà ses yeux ne voyaient plus.
- Ta famille m’a libérée de ma cage et pour les remercier je fais en sorte de protéger chacune des générations de la famille Nightingale et c’est pour ça que je vais te sauver. Mais n’oublies pas Petit-Oiseau qui n’a plus qu’une aile, tu n’es pas ordinaire, laisse le prendre le contrôle.
L’ombre retira le pieu de la poitrine, elle savait très bien que cette chose n’était pas anodine et ne pouvait tuer que les personnes qui avaient commis un grave pêcher.
Le sang qui s’était accumulé sur la chemise bleu commençait doucement à s’estomper, et les lignes noires s’effaçaient peut à peut que la jeune fille reprenait des couleurs. La brume se dissipa et l’ombre disparue également.
*
Ayant entendu quelque chose de lourd tombé au sol, la mère de la jeune fille se leva précipitamment et partit en direction du salon. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vu sa fille allongé sur le sol, la respiration difficile.
- Crystal ? Crystal ! s’écria la jeune mère. Réponds-moi !
- J’ai rêvé d’un triste rêve où un oiseau attendait dans une forêt. Mais je ne sais pas pourquoi j’ai vraiment envie de pleurer. répondit la jeune fille d’une voix cassée et les larmes lui tombant de plus belle. Ce petit-oiseau j’ai l’impression de le connaitre.
Sa mère la berça doucement, lui murmurant de doux mots au creux de l’oreille. Son frère ayant entendu sa mère criée était descendu à toute hâte pour savoir ce qu’il s’était passé. Mais il était resté planté sur le seuil de la porte les yeux écarquillés.
- Ethan tu veux bien aider ta sœur à monter dans sa chambre. Le médecin avait dit qu’il fallait qu’elle se repose. Surtout qu’elle doit être en forme pour le bal de ce soir, annonça-t-elle en l’aidant à se relever.
Le jeune homme opina et aida sa jeune sœur à retourner dans son lit. Il vérifia sa température et lui demanda de ne pas bouger mais que si elle avait besoin de quoi que ce soit il était à côté dans sa chambre. Crystal le remercia d’un sourire et à l’instant même où la porte de sa chambre se referma les larmes lui reprirent. Elle le savait, le petit-oiseau dans la forêt entrain d’attendre, c’était elle.
la jeune trouva du réconfort dans la peluche que son grand-père lui avait offert. Elle serra le dans fort contre a poitrine et tenta de mettre du clair dans ses idées.
- Dis Elatha, tu crois que maman m’écoutera si je lui racontais que depuis quelque heures il se passe des choses bizarres autour de moi ? demanda la jeune fille à son ours en peluche. Tu crois que maman pensera que je suis folle et qu’elle me mettra dans un des hôpitaux de Londres ? Ou alors dans une des maisons secondaires de la famille ? une larme coula sur son ourson qu’elle sera fort contre elle. J’aimerais qu’elle me dise que tout ça n’est qu’un rêve ou des hallucinations du à ma fièvre et qu’il n’y a jamais ut de jugement fait par des inquisiteurs, qu’ils n’ont jamais débarqués dans ma chambre et qu’il n’y a jamais ut de personne qui c’est introduit dans le salon avec un pieu pour me tuer.
- Et tu serais heureuse qu’elle te dise que tu es normal ? Que tu n’es qu’une petite fille de 16 ans sans aucun problème ? murmura une voix contre sa poitrine.
La jeune fille prise de panique lança la peluche loin d’elle se retenant d’hurler pour ne pas alerter sa famille. Les larmes lui reprit, c’en était trop pour elle. D’abord un jugement sorti de nulle part avec trois inquisiteurs sortit d’une dimension parallèle venu pour son jugement puis sa mort survenu dans le salon. Elle se sentait de plus en plus mal mais la voix de sa peluche la rassura enfin de compte.
- Je suis Elatha, tu m’as donné naissance Crystal. Il y avait longtemps que je rêvais de pouvoir te parler mais malheureusement je ne pouvais que te consoler par ma simple présence. Il y avait des fois ou je voulais te conseiller et t’empêcher de pleurer. Oui, il y avait plein de moment comme ça… mais enfin de compte même lorsque je peux parler je suis incapable de t’aider. Annonça-t-il en se relevant et en grimpant sur le lit.
Le petit être ressemblait à un petit Koala au couleur gris et noir et aux yeux d’un bleu très clair. La peluche posa ses deux petites pates sur l’une des mains de Crystal quand celle-ci reprit d’une voix enrouée :
- Donner naissance ? Je rêve encore n’est ce pas ?
- Je connais tout de toi. Ton premier amour et ton cœur qui s’est brisé quand il est parti avec ta meilleure amie Aiden. La peine que tu as ressentie quand ton grand-père est décédé. Le fait que tu sortes enfin avec Evan depuis trois jours et aussi la peur que tu as ressentit cette nuit quand ces hommes sont venus.
La jeune fille n’en croyait pas ses yeux, non seulement sa peluche parlait mais elle connaissait toutes ses choses qu’elle avait toujours gardé pour elle. La jeune fille n’arrivait pas à se dire que tout ceci était réelle, que tout ce qui se passait n’était, malheureusement pas le fruit de son imagination. Qu’elle était belle et bien morte ce matin et qu’on l’avait ramené à la vie. Oui tout ça était réel et elle avait peur. Tous ses membres tremblaient, son visage était horrifié. Elle plaqua ses mains sur son visage pour s’empêcher de pleurer encore mais elle avait peur, vraiment très peur. Elle aurait préférer se réveiller de ce mauvais rêve et continuer à vivre normalement avec ses amies. Aller en cours comme tout le monde rire et sortir en ville, flâner devant le palais de la reine. Oui, c’est de ça qu’elle rêvait. Et c’était ça qu’elle voulait.
Le bruit de pas dans les escaliers la ramena à la triste réalité, elle s’empressa de mettre sa peluche sous son oreiller et de s’allonger dans son lit non sans entendre un Aïe de sous sa tête. Une personne derrière sa porte frappa trois petits coups avant de l’ouvrir doucement.
- Crystal tu es réveillé ?
- Oui maman… je n’arrive pas à dormir, fit-elle en remontant sa couverture sur son visage, priant que sa mère ne remarque pas ses yeux rougis par les pleures.
- Je t’ai apportée une robe de bal. Elle m’appartenait quand j’avais ton âge. Grand-père me l’avait offert le jour d’Halloween en me disant : Aujourd’hui Nora c’est un grand jour pour toi alors pour cette occasion tu te dois d’être la plus belle. Au début je n’avais pas compris mais petit à petit que la journée avançait je comprenais ce que cela signifiait.
- Et ça voulait dire quoi ? demanda curieusement sa fille.
La jeune mère posa la robe sur un des nombreux cintres de l’armoire puis en la refermant elle regarda sa fille d’un sourire mystérieux :
- Ne t’en fais pas ma chérie dans l'histoire que j'écris, tu peux voler librement, afin que jamais ton éclat ne se ternisse.
La porte se referma doucement derrière elle, emportant de sa démanche gracieuse, tous les doutes de sa fille.
Sa mère était une écrivain et journaliste d’une certaine notoriété, elle passait ses journées à écrire ou sortir en ville avec ses trois enfants. Oui, elle les aimait. Pour elle, la famille était ce qui lui était le plus cher. Son père avait ut du mal à accepter sa relation avec un homme qui n’était qu’un piètre infirmier mais enfin de compte, le bonheur de sa fille lui était le plus important. Elle était la troisième des enfants Nightingale. Oui, elle avait gardé son nom de jeune fille par accord avec son père. Mais tout changea quand son mari qu’elle aimait tant la trompa. Elle redoubla d’efforts pour que ses enfants soient heureux et épanouis dans la vie.
La jeune fille se leva doucement, tira les rideaux lourds et sombre de sa chambre afin que la lumière du jour la baigne. Elle retira sa chemise de nuit bleue et entreprit d’essayer la robe de sa mère. Elle se posa devant le miroir et contempla la robe qu’elle lui avait offerte.
Elle était magnifique, d’un rouge bordeaux avec des dentelles noires aux manches et au niveau du coup. Tandis qu’une ceinture de dentelle creusait la taille fine de la jeune fille et d’autre venait s’entourer au tour de ses jambes. Elle était plutôt lourde et assez volumineuse bien qu’agréable a porté. Les manches étaient longues mais évaser aux poignés tandis que le buste était un peut serrer par des lacets cachés derrières un épais nœud noirs. Et, bien que sa poitrine ne fût pas très imposante, elle était mise en valeur par un col assez ouvert.
Crystal s’empara du dernier morceau de sa robe, un collier fait de la même matière que sa robe, elle le retourna et aperçut deux ailes où dessous figurait en lettre d’or : Pour ma chère et tendre fille Nora Nightingale. Mais ces dernières se mélangèrent et se transformèrent en : Pour ma très chère et tendre petite fille Crystal Nightingale. Une larme roula et s’écrasa sur le collier. Elle avait encore modifié quelque chose.
Habiller dans la robe de sa mère elle descendit les escaliers à toute hâtes mais s’arrêta sur la dernière marche. Elle regarda sa famille, sa mère et ses deux frères et se sentait comme une étrangère. Une personne que l’on mettait à l’écart. Elle avança doucement, la tête basse, elle sentit que ses yeux la brulaient.
- Ma chérie tu es magnifique ! s’exclama-t-elle en se levant pour la prendre dans ses bras.
- Non ne t’approche pas de moi ! répondit-elle. Ne vous approchez pas de moi…. fit-elle en lâchant une larme, je suis morte ce matin même après avoir subit un procès pour je ne sais quels raison soit disant que ma naissance n’aurait jamais du avoir lieu ! Je ne suis plus de ce monde ! Je ne comprends rien. Pendant que le temps était arrêté et que je mourrais quelqu’un est venu et ma ressusciter. Seulement, tout ça est impossible ! Alors qu’est ce qu’il se passe ! Je veux savoir la vérité ! Je veux savoir pourquoi est-ce qu’on m’a tué ? Ce pieu me disait que je n’aurais jamais du exister. Je suis née d’un acte interdit… que je ne suis qu’une chimère…. Déclara-t-elle en se tenant la poitrine, là où elle avait été transpercée.
- Les garçons vous pouvez nous laisser toutes les deux s’il vous plait demanda la mère d’une voix triste.
- Viens avec moi petite tête, maman à besoin de parler avec ta sœur. Déclara le plus âgé en prenant le jeune homme dans ses bras.
- Pourquoi elle a dit qu’elle était morte Crystal ? demanda le petit frère en jouant avec les cheveux de son frère.
- Viens avec moi ma chérie. Mais elle s’arrêta dans son élan quand cette dernière lui tendit le collier.
- Je suis désolée je ne voulais pas modifier les écriteaux que grand pères avait écrit pour toi …
La jeune femme rit doucement en prenant le collier et se mit derrière sa fille pour le lui mettre.
- Tu n’as pas à t’excuser ma chérie. Ces écrits changent en fonction du possesseur de la robe. Et, elle te revient de droit. Va t’installer dans la verrière il faut que je t’explique quelque chose. Je vais préparer un thé.
Nora partit en direction de la cuisine préparer une théière. En vérité c’était une excuse, elle ne voulait pas affronter le regard de sa fille. Lui raconté la vérité pourrait la brisé, savoir qu’elle est né d’un inceste entre cousin pourrait vraiment la perturbée. Elle avait peur, vraiment. Se rappeler de ce jour la pétrifia sur place.
Il lui avait dit des gentillesses et l’avait réconforté quand elle avait apprit que son éditeur refusait de publier ses écrits en trouvant que c’était un travail qui ne méritait aucune attention. Oui, il avait été plus que gentil. Mais il avait profité de sa faiblesse. En vérité, il l’avait toujours désiré. Oui toujours et ce soir là, il a été jusqu’à la violé et lui donner un enfant. Elle s’en était voulu d’avoir été aussi faible et d’avoir enfanté. Elle l’avait rejeté au début, l’avait laissé à ses parents en leur disant qu’elle n’en voulait pas. La jeune fille avait été caché à la famille Nightingale et avait été élevé jusqu’à ses six ans dans la maison secondaire par ses grands-parents et les serviteurs qui s’occupaient de l’éducation de la petite. Mais enfin de compte, la jeune mère n’arrivait pas à en vouloir a la jeune fille, en vérité, elle s’en voulait à elle-même. Alors, elle est venue à la maison principale de ses parents.
- Père, j’aimerais vous parlez de Crystal… annonça-t-elle en s’asseyant sur le canapé en face de ses parents.
- Si tu veux savoir comment elle va, elle va bien et est actuellement éduquée par un précepteur. La seule chose qu’elle réclame c’est de voir sa mère et son père. On lui a dit qu’ils étaient en voyage. Et, à cause de se mensonges elle a toujours un regard triste. Elle joue dans la forêt seule, et attend qu’on vienne la chercher. Que tu viennes la chercher. Enonça sa mère en regardant par de là la fenêtre.
- Je voulais vous demander si je pouvais la reprendre avec moi. J’en ai parlé avec Lauwrence, et on a décidé de l’élever comme ci elle était de nous deux.
- Et tu crois qu’après six ans elle va accepter de partir avec toi ? demanda son père en élevant la voix.
- Chéri, je pense que c’est à la petite de le décider. Elle doit être encore entrain d’attendre dans la forêt. Si tu ne la trouves pas avant le crépuscule, le jeu sera fini et elle restera avec nous. Mais si tu la trouves le jeu continuera. Seulement tu le sais mieux que quiconque, c’est une enfant née d’un pécher. Et tu sais que dans notre famille qui est très spécial cette enfant est une chimère.
- Je suis une sorcière créatrice … et de ma plume je créerais une agréable histoire pour cette enfant, à compter du jour de ses pouvoirs. Le jour de la nouvelle année pour nous.
- Le jour d’halloween… Donc, tu n’as pas oublié, je suis plutôt heureux. Mais comme la dit ta mère, c’est un jeu que tu dois gagner sinon tu connais la sentence.
- Les inquisiteurs feront en sorte de la tuer avant que ses pouvoirs ne seront à maturité. Et on ne connait pas encore sa nature…
- Je sais.
La jeune femme se leva en remerciant ses parents et partit précipitamment pour la maison secondaire. La voiture l’arrêta devant une forêt. La jeune femme sortit et commença la partie de jeu. Un jeu qu’elle voulait gagner. Un jeu qu’elle voulait jouer pour sa fille. Elle la chercha pendant des heurs, elle avait peur de pas réussir et ses quand elle remarqua le ciel crépusculaire qu’elle lâcha une larme.
- Enfin de compte, je ne suis pas une bonne mère. Incapable d’élever une enfant qui n’a rien demandée à personne. L’abandonner, la laissant seul sans la chaleur d’une main protectrice. Pardon… je suis vraiment désolée Crystal.
Une douce voix s’éleva dans l’air de la forêt. Les oiseaux s’envolaient et les paillions s’amusaient, virevoltaient. Les cigales avaient cessés leurs chants pour laisser place à la petite voix triste.
- Il n’est pas trop tard, annonça une voix masqué par une brume argenté.
- Tu es le protecteur de la famille Nightingale, Gerald, l’oiseau Vermillion, n’est ce pas ?
- C’est moi qui est élevé ta fille en attendant que tu viennes la chercher. Je savais que tu n’étais pas une mère ingrate. Elle est adorable et vraiment talentueuse. Seulement, je veux une chose, Nora. Je veux qu’elle m’appartienne quand elle aura atteint l’âge adulte. Je ne te laisse pas le choix. Fit-il en disparaissant dans l’épaisse brume.
La jeune femme n’avait rien répondu elle savait que quand il voulait quelque chose il l’obtenait toujours. Elle s’approcha un peu plus de la jeune fille et la regarda. Cette dernière sentit la présence de la femme, et se retourna vers elle. Ses cheveux noirs attaché en une longue queue de cheval.
- Qui êtes-vous ? demanda la jeune fille de sa petite voix fluette.
- Je suis revenu de mon long voyage, Crystal.
La jeune fille fut surprise et laissa couler d’innombrables larmes avant de s’élancer vers sa mère.
*
Le sifflement de la théière ramena la jeune femme perdue dans ses songes à la réalité. D’un pas décidé elle prit deux tasses ainsi que la théière et apporta le tout jusqu’à la verrière où sa file l’attendait. Assise près des carreaux, dans un des deux canapés, elle contemplait les roses qui entouraient les vitres.
Nora posa les tasses sur la table basse et servit un thé noir à sa fille. Son regard était fuyant, évitant toute confrontation directe. Tandis que sa fille avait un regard sévère, et n’attendait qu’une chose que sa mère lui parle.
La jeune mère tenait son muge chaud dans ses mains et jouait avec le rebord de celui-ci elle remonta son visage pâle croisant le regard de sa fille et de sa main libre elle repoussa une mèche noires de ses yeux bleus.
- Le thé est bon ? demanda la jeune femme pour entrainer une discutions.
- oui … Mais ce que je veux ce n’est pas du thé, maman.
La jeune mère reposa son muge sur la table en face d’elle et souffla longuement comme pour évacué tout le stresse.
- Tu t’appelles Crystal Nightingale, tu as seize ans. Tu es membre de la famille depuis toujours. Une famille assez particulière. fit-elle dans un sourire. Les femmes sont des sorcières, chacune ayant un pouvoir assez différent des autres. Ta grand-mère est pareille. Nous ne représentons pas le mal ou le bien. En vérité nous sommes ceux qui font en sorte que l’équilibre des mondes soit respecté.
- Et les garçons ? Enfin, Ethan et Elia ? Eux aussi ils ont des pouvoirs ? demanda-t-elle en regardant sa tasse de thé.
- Chérie, de quelle origine sommes nous ?
- Irlandaise…
- Oui, et quel était le peuple présent il y a des millénaires ?
- Les celtes…
- Exactement. Notre religion est celtique. Nous avons nos Dieux, Tuatha Dé Danann. Les garçons sont la plus part du temps des druides. Des hommes remplis d’une forte sagesse. Tandis que les femmes sont celle qui maintienne le monde sur un équilibre. Depuis trois jours, comme tu as du le remarquer, ton frère et moi-même avons appelé des membres de la famille pour le bal de ce soir.
La jeune fille hocha la tête en signe d’approbation et plongea son regard sur les roses. Sa mère reprit d’une voix plus assurée :
- Aujourd’hui il s’agit de notre nouvelle année, et tu es à l’honneur étant la seule âgée de seize ans dans la période de transition en la période clair et la période sombre. La période printemps été se finissait hier et demain commencera la période automne hivers. Et c’est également à ce moment là, que les jeunes filles obtiennent leurs pouvoirs, enfin qu’ils commencent à se manifester.
- Pourquoi ils m’ont tué alors, si c’est un acte anodin dans notre famille, d’avoir des pouvoirs… demanda la jeune fille d’un regard triste. Je veux savoir la vérité, maman…
- Il y a des choses plus importantes que la vérité Crystal. Parfois, la vérité peut briser quelqu’un. Attends ce soir, et si, tu souhaites toujours connaitre la vérité alors, la jeune femme marqua une courte pose en se pinçant les lèvres, alors tu n’auras qu’à ouvrir la boite de pandore…
- Mais ils vont vouloir me tuer encore ! s’exclama-t-elle. Je ne veux pas mourir encore une fois. Ca faisait si mal. Tout était bizarre. Le temps était arrêté et des lignes noires se dessinaient partout sur le sol … j’avais vraiment peur.
- Je te l’ai dit, Crystal, dans l'histoire que j'écris, tu peux voler librement, afin que jamais ton éclat ne se ternisse. Mon statut de sorcière est Créatrice et je peux créer une histoire dans laquelle tu es heureuse et c’est ce que je suis entrain de faire. C’est un jeu dans lequel tu es ce que je protège car tu es ce qui met précieux. Les inquisiteurs ne viendront pas dans cette histoire, je t’en fais la promesse. Lui dit-elle en la prenant dans ses bras, la berçant doucement. Ton cavalier de ce soir s’appelle comment ? lui demanda-t-elle dans un petit sourire.
- Evan Flaningan, il est dans mon lycée.
- Oh ? vraiment, et c’est un possible petit ami ?
- Maman ! s’exclama la jeune fille en se mordant la lèvre.
- Tant qu’il s’agit d’un bon cavalier ça me va, surtout que tu ouvres le bal ce soir. Viens avec moi on va faire quelque chose pour ta crinière. Pauvres petit cheveux qui sont si beau.
- Avec tout ce qui m’est arrivé je n’ai pas ut le temps de me laver.
La jeune mère lui sourit et lui demanda d’aller prendre sa douche afin qu’elle s’occupe de son apparence pour le bal. La jeune fille opina et quelques minutes après elle apparut dans l’encadrement de la porte du bureau dans laquelle sa mère écrivait son histoire. Elle lui sourit et l’entraina dans sa chambre. Une chambre plus tôt spacieuse et baignée de lumière. Un des murs de la pièce était remplit d’une étagère de livres. Un lit double d’une couleur turquoise occupait le centre de la pièce et une coiffeuse près de la fenêtre offrait différents maquillages et un miroir.
Elle les sécha puis entreprit de les brosser tout en réfléchissant quel genre de coiffure lui irait le mieux. Enfin de compte elle laissa ses cheveux détaché et légèrement ondulé. Pour elle, elle était magnifique au naturel. Elle n’avait aucunement besoin de tous ses artifices qu’une femme d’une trentaine d’année avait besoin pour masquer les marques le temps avait laissés sur sa peau.
Vers seize heures, une voiture stationna devant chez les Nightingale, la mère fit entrer le cavalier de sa fille dans le hall mais son cœur rata un battement quand elle le reconnu. Oui, il était beau, de grands yeux bleus glacés et des cheveux marron foncés tombant dans son coup. Un visage au trait soutenu et un corps qui semblait musclés sous sa chemise bordeaux qui contrastait avec son costume blanc et sa cravate noire.
La jeune femme le retint d’un pas de plus en le tenant au poignet.
- Elle n’est pas encore majeure, lui dit-elle sur un ton sévère.
- Moi aussi je suis ravi de vous revoir, Nora.
- Tu n’es pas prévu dans l’histoire que j’écris.
- Je sais mais elle est une part de moi. Ce que tu ne sais pas c’est qu’elle a fait une promesse quand elle vivait dans la maison secondaire. Celle qu’un jour nous seront heureux ensemble. Et depuis ce temps je veille sur elle.
- C’est une sorcière des miracles ? lui demanda-t-elle surprise.
- Non, c’est une sorcière de l’éternel. lui affirma-il d’une voix triste en avançant vers sa cavalière. Êtes-vous prête Milady ? demanda-t-il en baisant sa main.
La jeune fille rougit et hocha simplement la tête. Elle passa son bras dans celui de son cavalier et salua sa mère en lui disant qu’elle partait la première. Cette dernière lui embrassa le front et lui murmura : Ce sera mon ultime sortilège.
La porte se referma doucement derrière elle et la voiture du jeune homme repartit.
La jeune mère retourna dans sa chambre et enfila sa robe de bal bleu foncé ressemblant fortement à celle de sa fille. Elle s’arrêta sur le seuil de sa porte et jeta un dernier coup d’œil sur sa chambre. Son regard s’arrêta sur un livre dorée. La boite de pandore. Elle se posa devant l’étagère et le prit dans ses mains. Enfin de compte elle allait le prendre avec elle.
- Maman, la voiture est arrivé, oncle Flynn est arrivé. S’écria le petit dernier de la famille.
- Calme-toi Elia, annonça son frère qui le cherchait, viens la il faut mettre ton manteau.
La jeune femme se pencha sur son jeune fils et le prit dans ses bras.
- Maman, tu ne te sens pas bien ?
- On peut y aller maintenant mon cœur. Lui dit-elle en souriant. Tu es prêt Ethan ? C’est un grand jour pour ta sœur.
Le jeune homme la regarda un peut surpris mais hocha la tête, et les trois partir en direction de la voiture de leur oncle.
Il leur fallu une bonne heure avant d’arrivé à Southend on sea qui se trouvait à l’Est de Londres. La voiture s’arrêta dans une allée magnifique bordées de fleures toutes aussi colorés les unes que les autres.
Crystal se rappelait très bien de cet endroit, c’était ici ou elle avait habité pendant plus de six ans mais elle n’avait que des brides de souvenir. La forêt silencieuse dans laquelle elle aimait se perdre et attendre qu’on la trouve. Les fleures dont elle avait prit soins avec les serviteurs de la maison. Oui, elle se souvenait de ce lieu.
Son cavalier l’entraina à l’intérieur de la salle de réception ou tous les invités attendaient l’heureuse élues. Beaucoup était surpris de la beauté de la jeune fille, d’autre la jalousait mais ne pouvait détacher leur regard du couple qui s’avançait. Les invités les applaudirent et sa grand-mère se leva de sa chaise pour faire un discours de célébration. Un discours qui fit monter les larmes aux yeux de chacun.
- Il ne me reste plus beaucoup de temps sur cette Terre, malheureusement mais je suis heureuse d’avoir pu célébrée cette dernière magnifique sorcière et cette nouvelle année. Bientôt je rejoindrais mon adorable mari et père de mes merveilleux enfants. Bientôt, Dana m’accueillera et me permettra de veiller sur vous jusqu’à ce que votre heure viennes. Je vivrais à travers chacun de vous. Leur annonça-t-elle en posant ses deux mains croisées sur le cœur. Et chacun des invités fit le même geste, gratitude et respect envers chacun de leur famille, la vieille femme reprit, mais ce soir n’est pas l’endroit pour nous lamenté sur mon sors, non ce soir est un moment de joie alors c’est pour ça que je vais faire en sorte que ma magie des miracles ne fasse qu’embellir notre nuit. La nuit de Samain, marque l’apparition de la porte de l’autre monde et la période sombre. Mais aussi, la nouvelle année. Alors passons de merveilleuses fêtes de fin d’années. Annonça-telle en riant. Si le couple à l’honneur veut bien entamer le bal.
Les deux jeunes se mirent au centre de la pièce, et lorsque les violons commencèrent leur douce mélodie, le couple entama une danse élégante et agréable à regarder. Les différents couples dans la salle les rejoignirent et dans une douce atmosphère les jalousies se dissipèrent et laissèrent place à l’amusement.
Crystal n’avait jamais vu toute sa famille d’un coup, elle les avait vu par fragment. Mais leur gentillesse était la même. De ses oncles et tante elle avait été comblé de cadeau et de compliments tous aussi sincères que leur sentiment. Elle comprenait enfin, que la chose la plus importante que la vérité, c’était l’amour véritable que sa famille lui portait. Maintenant, la vérité sur sa naissance l’importait peu, ce qu’elle voulait plus que tout, à présent, c’était d’être heureuse avec sa famille. Oui, c’était ça qu’elle souhaitait : être heureuse.
- Ethan, ou est maman ? je dois lui dire que j’ai enfin comprit ce qu’elle voulait me dire.
- Elle était là il y a quelque seconde. Elle a du sortir prendre l’air.
- Dit grand-frère, un jour je vais pouvoir me marié avec Mary ?
- Impossible Elia c’est ta cousine, fit-il en riant.
- Mais ce que tu peux faire Elia, continua Crystal, c’est d’être la personne qui sera toujours la pour l’aider.
La jeune brune leur sourit et sortit de la pièce à la recherche de sa mère. Elle marcha longuement dans la forêt qu’elle connaissait bien et la trouva à l’endroit ou elle s’était vu pour la première fois. Elle s’assit près d’elle et pausa sa tête sur sa poitrine.
- Tu sens si bon, maman.
- Tu ne veux pas savoir la vérité.
- Non, j’ai compris ce qui était plus importe qu’elle : le fait d’être aimer par les personne qui m’entour, c’est ça qui est primordial.
- Alors, enfin, ce livre peut reposer en paix. Déclara-t-elle en le détruisant d’une brume argentée.
Crystal n’avait pas lâché le livre du regard. Elle était heureuse et un peut triste de ne pas connaitre pourquoi on l’avait cachée quand elle était enfant.
- Dis maman, pendant les vacances de noël on pourra aller en Italie voir papa ? Par ce que ce n’est pas qu’il me manque mais j’ai envie d’aller skier et de prendre l’avion et en plus il avait dit qu’il m’achèterait un nouveau téléphone portable. Déclara-t-elle en riant sous la moue que faisait sa mère.
- Je n’ai pas envie de voir sa nouvelle femme.
- On le fera divorcer, après tout on a des pouvoirs non.
Les deux jeunes femmes rirent de bon cœur.
- L’année prochaine je vais passer en dernière année de lycée, j’ai hâte de voir ce que ça va donner. Dit-elle en regardant le ciel nocturne.
- Crystal Nightingale vous êtes en état d’arrestation, le tribunal des inquisiteurs vous as déjà jugé mais il s’emblerait que vous ayez survécu. C’est pour ça que la cour suprême des inquisiteurs va vous juger pour votre crime.
C’était précisément ce qu’elle redoutait, ils étaient revenus et plus nombreux. Tous avaient une cape qui cachait de leur visage et deux des hommes avaient un pieu.
Elle avait peur et repensa à ce matin quand elle était morte. Elle ne voulait pas que tout ça se reproduise, non elle voulait que tout se passe normalement.
Son cœur battait rapidement et ses yeux la piquaient.
Mais n’oublies pas Petit-Oiseau qui n’a plus qu’une aile, tu n’es pas ordinaire, laisse le prendre le contrôle.
Qui était-il. Qu’est ce qu’elle devait laisser prendre le contrôle. Elle avait tellement de questions sans réponses et très peut de tend.
Un des deux hommes qui avait un pieux murmura qu’elle que chose et le lança en direction de la jeune fille mais sa mère la protégea et prit pour elle le pieu en plein cœur. Sur son visage était peint un magnifique sourire baigné de larmes.
Crystal, sans vraiment se rendre compte de ce quelle faisait créa un dragon qui vient entraver le passage des hommes la jeune fille murmura :
- Dans l'illusion que tu couvais et où j'ai pu connaître l'amour. Mon souhait est que hier soit comme demain. Que tout soit inchangé.
Le dragon noir se dissipa dans une poussière d’étoile et laissa place à un sceptre qui faisait presque la même taille que la jeune fille. Le manche était modeler de deux dragons enrouler autour du manche tandis qu’au bout un losange possédant deux ailes en son centre et deux lunes de chaque côté de celui-ci régnait au-dessus d’une pierre scintillante.
- Ton ultime sortilège maman, c’est moi qui vais l’exaucer.
- Toute ta famille est morte pour le pêcher de t’avoir gardé en vie. Nous, les inquisiteurs avons de plus grands pouvoirs que de simple sorcières ou simple druide ou encore que de simple humains. Nous les avons tué et leur corps on été brûler. Les mémoires des personnes qui connaissait les Nightingale on été effacer. Vous n’avez jamais existé. Et tu es la dernière a tué.
- Evan, non, Gerald, j’ai peur de ne pas pouvoir tenir ma promesse. N’aie pas peur, tu n’es pas seule ma mère t’aime beaucoup je le sais.
- J’attendrais la fin de ton périple. Mais reviens-moi un jour, sorcière de l’éternel.
- Peut-être que durant une nuit d’Halloween je reviendrais dans cette maison et dirais a ma famille : je suis rentrée. Et la ils viendront vers moi et me dirons que je leur ai manqué.
- Et ainsi le péché de la vie disparut dans un éclat de sang et de pleurs. Murmura l’homme qui possédait le dernier pieu.
L’objet magique qui était lancé en direction de la dernière des Nightingale s’arrêta net et tomba au sol.
- Il est minuit Crystal, tes pouvoirs son a leur paroxysme. murmurait une voix qui sortait des buissons.
- Elatha ?
- Etant votre création je me dois de rester avec vous.
Elle traça de son sceptre un cercle au tour d’elle qui finit par se remplir de lignes noires dessinant un pentacle avec une étoile à sept branches. Une douce lumière bleue envahit la propriété des Nightingale :
- Et ainsi, la porte de la terre de Dana s’est ouverte. Moi, Crystal Nightingale, sorcière de l'éternel, demande que ces âmes partit trop tôt reviennent à cette dimension.
Elle ne voulait tuer personne pas même ceux qui avait tenté de la tué. Elle n’avait pas le contrôle de son corps ni même de ses paroles. Tout ce qu’elle savait c’est qu’elle sentait une chaleur au fond d’elle. Comme ci sa mère la protégeait. Comme ci c’était elle qui contrôlait son corps et qui l’empêchait de sombré au fond d’un gouffre. Et c’est à ce moment là qu’elle comprit les paroles de sa mère, peut avant son départ pour le bal : Ce sera mon ultime sortilège. Elle laissa couler une larme puis une autre et alors une douce voix résonna dans son cœur.
- N’est pas peur, ma chérie, je suis heureuse maintenant.
Le vent se leva doucement et en claquant le manche de son sceptre contre le cercle magique sous ses pieds, une porte des dimensions apparut. Le vent qui se leva un peu plus fort poussa les inquisiteurs vers la porte.
- Vous ne pouvez plus rien, les pouvoirs de la sorcière de l’éternel son arrivé à maturité. Baisser vos armes et partez.
Tout le monde connait la triste vie de la sorcière de l’éternel, celui d’observateur des dimensions bien qu’elle possédait d’innombrables pouvoirs, Elle ne peut pas mourir et garde son apparence de jeune fille de seize ans pour l’éternité. La seule chose qu’elle peut faire est de veiller sur les générations de sorcière que sa famille enfante. Elle peut donner naissance et vivre une vie mais ses enfants eux peuvent vieillir ou bien devenir comme elle : une sorcière de l’éternel et c’est à ce moment là qu’elle perd son pouvoir et peut enfin rejoindre les siens sur la Terre de Dana. Mais ce type de sorcière est des plus rares, et depuis le commencement de la religion celte il n’y en a ut que trois. Et la précédente, avant Crystal Nightingale était décédée en donnant à Gerald l’essence même de sa vie à fin que la nouvelle sorcière de l’éternel prenne son rôle d’observateur.
Les inquisiteurs disparut les uns après les autres et la porte se referma. Et alors qu’elle sentait qu’elle reprenait petit à petit le contrôle de son corps son regard se posa sur le corps sans vie de sa mère. Elle pleurait, oui encore, par ce qu’elle savait qu’elle ne pouvait plus rien y faire.
Beaucoup de membre de la famille s’était précipité vers le halo de lumière pour savoir ce qu’il se passait et c’est à ce moment là qu’un homme se mit à crier et pleurer le nom de sa mère.
Mais il était trop tard maintenant, sa mère était morte et elle ne pouvait plus rien faire. Plus personne ne pouvait faire quoi que ce soit.
Une main chaleureuse vient se poser sur son épaule et une tête brune le visage triste vient se poser sur son épaule.
Tu n’es pas ordinaire
Ce morceau de phrase ut l’effet d’un boomerang. Son cœur battait fort dans sa poitrine, ses yeux devenait d’un rouge incandescent et un tatouage vint se dessiné au creux de son coup ; le symbole de l’infini, un huit renversé. Pour la dernière fois, elle le laissa prendre le contrôle. La brune se leva en embrassant le front de son petit frère. Puis, comme poussé par quelqu’un elle s’approcha de sa mère, posa sa main sur son cœur et posa ses lèvres sur son front.
-
Tout est fini maintenant, n’aies pas peur il faut que tu sortes de ta bulle et t’expose au soleil. Tes enfants t’attendent, maman.
Une larme roula sur sa joue et vient s’écraser sur celle de sa mère. La voulu se relever mais deux mains vinrent s’enrouler autour de son coup l’empêchant de partir.
- J’ai entendu tes paroles ma chérie. Répondit sa mère d’une douce voix.
- Maman, pleura la jeune fille.
Ses yeux avaient repris leur couleur gris foncés.
- Je veux retourner à l’école demain. Je veux aller faire du shopping. Je ne veux plus jouer à la sorcière. Je veux que tout redevienne normal. Je ne veux plus que tu partes loin de moi. En plus le médecin, hier, à dit qu’il fallait éviter de me surmener. énonça-t-elle dans des sanglots étouffés.
- Pardon, Crystal.
La jeune fille n’avait de cesse de pleurer et de serrer aussi fort qu’elle le pouvait sa mère. La femme remarqua alors l’homme qui était près d’elle : Edgar, le père biologique de Crystal. La mère détourna le regard ne voulant pas lui faire face. L’homme aux yeux d’un gris clair et aux cheveux bruns se releva et d’une voix cassé mais en souriant.
- Je suis heureux que ta fille est pu te sauvé. Lui dit-il en souriant. J’espère qu’un jour, tu pourras me pardonner pour tout.
L’homme partit en jetant un dernier regard à la femme qu’il avait toujours aimé. Peut-être que les deux cousins-cousines trouveront un jour un moyens de s’entendre. Mais pour le moment l’histoire ne dit pas comment tout ça se finit mais la chose dont la conteuse est sur : c’est qu’enfin de compte, la famille Nightingale à finit l’année dans la tristesse mais la nouvelle année a été marquée part un magnifique recommencement. La sorcière née ce changement de saisons et de ce changement d’année à pu réussir à trouvé la chose la plus importante que la vérité : l’amour.
Je ne cesserai de prononcer ton nom
Pour toujours redonner vie à ton souhait.
De cette façon, tu ne me seras jamais
Arrachée par les ténèbres de l'oubli.
[Shikata Akiko - Ricordando il Passato]